Le mouroir de Dolly.

août 2012

Une ombre.

mardi 4 septembre 2012 à 13h25
La chaleur de sa peau mordait ma chair froide comme une fin d’été violente et sauvage. Je me consumais toute entière sous ses mains de feu impatientes et exigeantes. Peau contre peau, dans un étrange ballet charnel, nous tentions en vain d’atteindre les cieux. Comment en étais-je arrivée là ? Au loin, le hurlement d’un animal affamé retentissait dans la montagne. Tu vas te tenir bien sage, compris ? La porte claqua. L’homme des bois partait à la chasse. Je recommençais à respirer progressivement. Etalée de tout mon long sur l’immense lit du chasseur, je me sentais telle