Le mouroir de Dolly.

avril 2013

On the road.

vendredi 24 mai 2013 à 20h11
Et je finis par me rendre compte que tout ce dont j'avais besoin était cette illusion d'amour. Peut m'importait que les sentiments soient vrais ou faux du moment qu'ils étaient assez convainquant pour que j'y crois. C'était ce que je me disais lors de mes longues nuits d'insomnies pendant que la lune éclairait mon visage défait par les larmes. Le vent frais dans mes cheveux, ma peau frissonnante et mes pieds nus me donnaient cette impression grisante d'appartenance à un tout complexe et merveilleux. En somme je n'avais besoin de rien d'autre que mon stylo, du papier et la violence de

Éclats d'âme.

lundi 27 mai 2013 à 21h17
Tu me manques, oui. Chaque fois que je me lève et que je prends conscience de la réalité. Mon rêve se brise, mon cœur est vide. Je voudrais hurler et me cacher mais c’est le silence qui m’accueille. J’en viens presque à préférer ces cauchemars où tu m’apparais plutôt que cette parodie d’amour à demi gâché. La faute me revient, les sanglots m’étreignent chaque soir, chaque maudit soir avant de m’endormir. Le soleil se lève toujours de la même façon mais il ne brille plus du même éclat. Le temps se joue de moi, me rappelant à chaque instant combien il est dur