Le mouroir de Dolly.

mai 2013

Nothingness.

jeudi 13 juin 2013 à 21h53
Pleurer, oui. Pleurer quand les choses ne sont pas conformes à nos désirs. Pleurer quand nous ne sommes nous-même pas ce que nous désirons. Pleurer au cœur de la nuit, quand les espoirs se fondent dans la brume. La haine m’a rendue laide. Le temps m’a rendue vieille. Mes jambes ne me portent plus et je me traîne par-delà un monde qui me pousse vers l’abysse. Je ne suis, voyez-vous, que l’ombre pâle de l’enfant triste dont les traits se sont figés, fissurant l’espace vide alentour. Et ce cœur trop plein dont je ne peux me défaire. Il est lourd, il fait mal. Tellement mal.