juillet 2013
- mercredi 7 août 2013 à 23h19
- Il tourne et lentement se pose, le temps d’un aller-retour ; le temps a tout pris des dérives et des jours. Mon cœur solitaire chevauchait dans le vent, mon âme perdue n’avait ni port ni attache. - Voilà où j’en suis, me disais-je, à errer dans un couloir sombre où la morsure du passé s’abat sur mon présent, où les chants des cantiques ne sont que des pleurs, où mon âme se meurt et mon corps agonise. Il n’y avait ni soleil ni étoiles, ni douceur ni chaleur. Il suffisait d’un pas pour trébucher, de deux pas pour s’écrouler. Et les plaintes incessantes de mes bras
- lundi 26 août 2013 à 22h14
- Il est là. Il s’approche. Il n’est plus qu’une ombre, l’homme au masque qui rit. Il tourne dans un sens, dans l’autre. Puis il s’arrête, décidé. Il s’avance, se penche. Petite taille. Petite fille. Il tend la main, effleure les cheveux. Comme ils sentaient bons. Ses lèvres bougent mais il n’y a pas de son. Le bruit du monde s’est éteint. Ne reste que le cœur et ses battements, fébrile espoir auquel s’accrocher. Se raccrocher. Avant de sombrer.
Les lèvres glissent dans le cou, s’attardent çà et là. Mais tout est très rapide. Il faut faire vite. Ne pas être