septembre 2012
- lundi 8 octobre 2012 à 20h41
- Laissez-là mourir. Voilà ce que disait mon rêve. Un rêve cauchemardesque à mi-chemin entre le désespoir et la folie. Qui étais-je, mirage de moi-même, pour condamner ou pardonner ? Je crois qu'elle avait été belle, autrefois, cette peau flétrie par les années. Mais ses yeux agonisants ne laissaient plus de place à la beauté. Et sa sœur, sa mère, son alter ego superbe et tranchant, cet infâme monstre en tout point son semblable, quel désespoir ornait ses traits ! Mourir, oui. Mais à quel prix. Tout s'entrechoquait, s'entremêlait autour de moi. Les voix confuses, la
- jeudi 11 octobre 2012 à 14h38
- Un rire. Comme un écho à un bonheur passé, révolu. Oublié. La mémoire danse au cœur de la nuit avec les ombres. Elle n'existe qu'avec les étoiles, morceaux d'espoirs dissimulés dans l'infini. Le soleil brille trop fort. Trop fort pour son âme décousue. La neige tombe encore et encore. Toujours plus dense. Toujours plus blanche.
La neige tombe sur ses souvenirs.
La fillette est morte trois ans après sa naissance. Née sous les feuilles de l'automne, morte sous la neige de l'hiver. Quand la dame disait « L'hiver et l'automne n'ont pu s'aimer. » , c'était vrai. Mais cette