Le mouroir de Dolly.

Folie de mai.

dimanche 12 août 2012 à 18h30

Tomber dans un lit de plumes et en ressortir grandi. Pleurez, pleurez âmes folles ! Délivrances de nos péchés, délectations de nos folies. Il avait ce quelque chose dans le regard, à la fois merveilleux et tragique. Cette chose qui montre qu’aucune souffrance n’est insurmontable. Oui c’est vrai, je ris tout le temps, ça vaut mieux que pleurer non ? En vertu du chaos, je serais le pourfendeur de vos âmes. Ne te retourne pas car la véritable liberté c’est connaître le prix de la solitude. Tu dis m’aimer, alors prouves-le. Qui se ressemble, s’assemble. Les opposés s’attirent. Quel paradoxe. Nous parlons de droit chemin alors que l’existence est faite de courbes. Un élixir de délires, oh l’unique plaisir ! Je voudrais partir avec Proust à la recherche du temps perdu. C’est drôle, d’avoir toujours l’impression d’être un fardeau. Cap de jouer aux fléchettes dans le noir ? Cap ! Pourquoi tu pleures ? Quand je serais grande, je serais médecin, comme ça je pourrais te soigner et tu seras plus jamais malade. Le train, étrange moyen de transport qui renferme tant de souvenirs. Tic, Tac. Le temps tourne. Mais ne t’inquiète pas, tu ne t’en sortiras pas. Quelle plaie. Pardon de ne jamais avoir su t’aimer. Mon vœu le plus cher, c’est de vous voir heureux. Donnez la main à votre voisin et ensemble, recréez la beauté oubliée. Désir ardent et foi inébranlable. Tout s’arrangera. Puis-je vous poignarder le cœur comme vous meurtrissez le mien ? Vous savez, cette ombre n’était pas différente de vous. Elle écrivait la mort sur des lignes de sang à vous faire hurler jours et nuits. Nous étions tous en ligne, les femmes faisant face aux hommes. Nous savions tous pourquoi nous étions là. L’if est un bois magnifique, très résistant qui représente l’éternité. En revanche son bois et ses feuilles sont toxiques, symbole de mort. De même, l’éclat de son fruit est rouge tel le sang, promesse de sacrifice et de renouveau. Je suis tellement tombée que l’on ne voit plus que la chair brûlée sur mes genoux enflés. Souffrance. Quelle frustration. Elle tentait de vous faire comprendre qu’elle vous attendait. Mais vous avez préféré ignorer ses plaintes. C’était plus facile. J’ai perdu mon âme. Dans quel état j’erre ? Au bout de cette chaîne il y a les gens comme moi. Plus rares, et qui ne survivent pas longtemps.

Dis papa, peut-on vivre sans amour ?